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Messages

Affichage des messages du août, 2017

La Plus Belle Plante De Mon Jardin

J'ai toujours voulu chanter pour toi avec ma voix de Rodrigue Milien. Mais la poésie a violé ma voix par le biais des mots. Que ces mots provoquent en toi un doux émoi : Tu es une belle plante Je me métamorphoserai en lumière Pour la grâce de ta photosynthèse Puisqu'à travers cette littérature désordonnée  Je cuisine mon écriture Pour que tu n'aies jamais faim de mots. Laisse-moi couler en toi Comme un liquide nourricier Ta sève brute et élaborée. Car, Je courrai plus vite que mon ombre Pour t’assister dans tes nuits sombres Et dans la fournaise de l'enfer Je t’apporterai un sorbet frais. Je me vois devenir une machine à coudre Être ce fil passé par le trou de ton aiguille Pour broder mon cœur à ta suture Sur un morceau de toile étoilée, Jolie créature. Texte dédié à mon amie Marie-France Sterline. Je te fais un bisou doux. John Guyve François(Guyveco) fjohnguyve@gmail.com 

L'union des têtes ensembles/pensantes

Nous vivons le bordel Nous maudissons la vie de nous être si cruelle Bien que nous nous pardonnons d'aimer la misère, De ne rien faire pour sortir de cette galère. En outre, ceux qui sont riches n'ont rien à foutre De nous, il font la belle gueule Ils tiennent le monopole de tout à eux seuls Pendant que nous mangeons la poussière. Les intellectuels font le turlututu Et tout ce qui va avec et surtout parlent très pointu Même s’il y en a beaucoup qui se démerdent Pour nous retirer dans l’océan de merde Par contre, il y en a d’autres qui se mettent à chier. J'ai vraiment ras le bol Que notre métropole soit sous contrôle Sommes-nous des enfants bâtards ? Le temps s'envole alors que nous siégeons dans le retard. Nous sommes un peuple fier Mais Fier de quoi ? D’être le premier peuple noir à s’être libéré ? Notre passé glorieux est bien derrière nous. Il faut vraiment choisir la suite de notre histoire. On s’adonne à ...

Quand je chante l'hymne de Syndia

J'ai appris à suivre le courant pour éviter la marée haute. J'ai appris à surfer sur les grandes vagues. De plus, j'ai appris à naviguer sans manivelle pour faire connaissance avec la douleur de ramer. J'ai aussi appris à me taire quand le secret d'aimer se tient dans les détails de ton visage pâle. J'ai connu le miel et le fiel mais je ne saurai jamais comment l'imaginaire a-t-il fait pour lier ma poésie à la tienne.     Je naviguais avec mon bateau au milieu de toute la sécrétion externe de ta plume qui vomit, alors que je veux jeter mon ancre à ta mer, nouvelle mère, pour m'accoster et toucher la rive.      Le gout de tes vers en prose aiguise mon sens. Ai-je bu un philtre magique? Qui sait? J'ai envie de passer outre de la littérature pour ouvrir mon large bec afin de t'introduire dans mon oraliture en empruntant le verbe de Jean D'Amérique. Le savoir m'a fait savoir bien que la trace de tes pas sont enfouies dans le sable mou...