Passer au contenu principal

L'union des têtes ensembles/pensantes



Nous vivons le bordel
Nous maudissons la vie de nous être si cruelle
Bien que nous nous pardonnons d'aimer la misère,
De ne rien faire pour sortir de cette galère.

En outre, ceux qui sont riches n'ont rien à foutre
De nous, il font la belle gueule
Ils tiennent le monopole de tout à eux seuls
Pendant que nous mangeons la poussière.

Les intellectuels font le turlututu
Et tout ce qui va avec et surtout parlent très pointu
Même s’il y en a beaucoup qui se démerdent
Pour nous retirer dans l’océan de merde
Par contre, il y en a d’autres qui se mettent à chier.

J'ai vraiment ras le bol
Que notre métropole soit sous contrôle
Sommes-nous des enfants bâtards ?
Le temps s'envole alors que nous siégeons dans le retard.

Nous sommes un peuple fier
Mais Fier de quoi ?
D’être le premier peuple noir à s’être libéré ?
Notre passé glorieux est bien derrière
nous. Il faut vraiment choisir la suite de notre histoire.

On s’adonne à la prière
Pourtant, la grâce ne s’incline toujours pas vers notre terre
Ne voyez-vous pas que le pays a besoin du meilleur de vous?
Qu’attendez-vous pour le créer ?
Pour retourner à moi-même, je vais être courtois
Afin de vous dire :
Ensemble, on peut changer Haïti !

Sur ce coup, j'ai peut être été vulgaire
Cherchant sur mon épaule, ma tête
       Mais  je ne suis pas bête
          Si je vous dis que cette vie est loin de me plaire(pas vous ?)
Je ne veux plus me boucher le nez
Pour boire de l'eau stagnantes
Il faut que ca change, bon sang !
Parce que le changement c'est maintenant.
  
Ce texte est dédié à mon ami Holly Jean Patrice qui m'a mis sur la voie et tous les Hmistes du pays.
Guyve

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Eddy Est Immortel

Du matin au soir La joie jouait dans ta cour Le bonheur, Pour le respect de la parole donnée  Se reposait dans tes éclats de rire En toute quiétude On refait ton chemin Avec nos bras Amas d'amour On reconstruit le rêve  Du demain des enfants Sans trembler devant le présent Avec la mesure de ton charme On appréhende la première goutte Des pluies abondantes Car C'est au mauvais temps Qu'il faudra semer Les bonnes graines d'humanité Ainsi va la vie Qui t'a reconnu "Immortel"   Guyveco

Sans Culotte

Tu es sans culotte ! Tu as toujours été considérée comme une Femme, une Femme fébrile qui se laisse tripoter par tous, il suffit d'un je t'aime à la con pour que tu laisses tomber ton fromage. On te promet toujours de belles choses, de beaux vêtements, des bijoux et tous les accessoires de beauté pour enfin que ton corps connaisse du vrai tissu qui l’embrasse, du bon parfum qui lui est aspergé et un bon bain qui le reverdisse de fraicheur. Mais ce que l'on fait toujours, c'est qu'on t'amène dans un magasin de vêtements pour femme et on te loue tout ce que tu veux, et toi tu penses qu'on te les a tous achetés, mais après quelques jours tu seras encore dénudée quand on viendra les réclamer.  Tu possèdes un grand appareil à deux tranches qui ne se trouve pas sous ta culotte depuis un certain temps. Il vogue en plein air, il erre dans les rues de Port-au-Prince, dans les quartiers populaires, les banlieues, les ghettos ainsi que les villes de provinces...

Une lettre à ma mère

Ce qu'il me faut maman, c'est un café. Une bonne tasse de café comme celle qui m'attend chaudement chaque dimanche matin, sous le ciel de lambi 3. Ce n'est pas quelque chose que je peux expliquer, mais l'homme que je suis devenu a besoin d'un généreux café prêt à lui offrir du temps. Du temps emballé dans un papier cadeau qui lui garantit une réflexion capable de pénétrer dans les allées des mots et des pensées. Ainsi, ce vrai café que tu aimes faire couler pour abreuver l'âme d'un fils ; je le sens toujours dans les phrases que j'aime maman.    Contrairement à Jean D'Amérique, le meilleur poète de sa génération, je n'aurai pas tout mon temps pour vieillir. J'essaie en ce moment de servir de cadre au poème pour croiser le regard des amours inévitables. Et sur mon coeur, je forme une stéréo au nom de l'espoir pour enfin moduler ma voix interne dans le mouvement des émotions. Je te lis le poème comme suit : 《 Libre aux arbres de danser...