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Quand je chante l'hymne de Syndia



J'ai appris à suivre le courant pour éviter la marée haute. J'ai appris à surfer sur les grandes vagues. De plus, j'ai appris à naviguer sans manivelle pour faire connaissance avec la douleur de ramer. J'ai aussi appris à me taire quand le secret d'aimer se tient dans les détails de ton visage pâle. J'ai connu le miel et le fiel mais je ne saurai jamais comment l'imaginaire a-t-il fait pour lier ma poésie à la tienne.

 
  Je naviguais avec mon bateau au milieu de toute la sécrétion externe de ta plume qui vomit, alors que je veux jeter mon ancre à ta mer, nouvelle mère, pour m'accoster et toucher la rive.

 
   Le gout de tes vers en prose aiguise mon sens. Ai-je bu un philtre magique? Qui sait? J'ai envie de passer outre de la littérature pour ouvrir mon large bec afin de t'introduire dans mon oraliture en empruntant le verbe de Jean D'Amérique. Le savoir m'a fait savoir bien que la trace de tes pas sont enfouies dans le sable mouvant, il saura te répertorier parce que ton empreinte est inscrite dans les vagues littéraires.

   Je t’apporte des mots martyrisés sur qui on a soufflé une poésie rouge et visqueuse. Ils sauront percer tes pores, infiltrer ta chair et couler à flot dans tes veines. Je sais que tu es aussi une messagère de l'imaginaire, c'est le lait de sa mamelle qui t'a nourri. J'espère que sur ce coin de terre voir ton visage ne sera pas un mirage mais comme au moyen d'un miroir je pourrai te regarder en face.
                                                

Syndia
Syndia, tu es scellée de l’immortalité
Yani te chantera des mélodies
Nouvelles venues des îles turques, mais
Donne-moi un champ de poésie vierge
Il me servira à te peindre la beauté,
A créer un nouveau ciel pour attirer l'univers dans tes yeux liquides.


              Entre temps, mes idées vagabondes ça et là, elles chevauchent ma tête toute la sainte journée. Mon cœur sent ton cœur battre à plein temps comme un tambour de cérémonie vaudou.

  
 Pase isit, pase lòt bò nap rankontre. Rankontre yon kote nou paka konte solèy, yon kote zonbi toujou ap bat madanm li. Lapli, solèy ak lalin makonnen pou yo benyen w, seche w e mete w fre. Kite m rankontre w, tounen nan bouk sentiwon m pou m ka tache w sou mwen paske kote m'ap mennen w lan menm si li lwen, kote sila lavi poko ka jwenn bout tèt li.


   Comme je le dis souvent, que ma poésie t'ouvre les horizons.

John Guyve François (Guyveco)
fjohnguyve@gmail.com

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