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Messages

Affichage des messages du avril, 2018

Sans espoir sur le lever du jour

J'entends ces voix qui résonnent Ces voix qui bourdonnent Ces voix qui insultent la vie Elles l'insultent d'un panier d'injures Elles emmerdent la vie Pour que la mort leur prennent d'assaut Je vois ces rêves qui sont empilés les uns sur les autres Ils sont étalés sur le comptoir poussiéreux du vraisemblable Attendant qu'on fasse le ménage Je vois ceux qui pédalent à grandes jambes pour garder l'équilibre Et je verrai encore ses rêves qui restent à s'éclore. On chante en chœur que l'espoir fait vivre Ah bon! Vers quelle heure! Tu as pourtant de l'espoir, mais dis-moi, vis-tu? Ne vois-tu donc pas que l'espoir tue Et des tas rêves se sont tus Dans les cimetières de nos villes Dans ces villes palpitantes qui ne sommeillent point Ces villes mal éclairées qui sombrent dans la noirceur J’arrête d’espérer. Oui,   j'arrête de targuer la terre et le ciel Je diviserai mon cerveau en mi...

Le Collège Eddy Pascal a pris tôt sa revanche

   Pour le compte des quarts de finale du concours Génie Brain Challenge baptisé « le choc des connaissances », ce jeudi 26 avril 2018 au Light Auditorium, le Collège Eddy Pascal a gagné haut les mains son match contre son rival du final de l’an dernier à savoir le Centre d’Études Lumière.    Peu après la publication des résultats du tirage au sort, on a tous su le fameux coup de théâtre   du Génie Brain Challenge où l’affiche finale de l’édition précédente fait surface au quart de finale. Un match qui a fait l’objet de nombreux pronostiques. Le match était prévu pour 3 heures de l’après-midi mais ce n’est que vers 5 heures que nous verrons les deux écoles s’affronter.  On  était à quelques heures du moment de vérité, c’était une question de temps.    Le match commence sous les tensions tant au niveau du public que des joueurs ou encore des coachs avec principalement le coach du champion en titre qui nous régal...

Les mots de la faim

Je ne peux allumer le feu Pour bouillir la marmite de riz Achetée au crédit ce matin. Mes tripes sont embrasées par la faim J'ai les poches crevées Quand la misère me serre la main.  On a le soleil, la rivière et les terres Mais pourtant je mords la  poussière. La famine c'est quand une gamine Se fait perforer l'hymen pour un plat chaud Sous le conseil des nuits Qui la voient dormir à la belle étoile. Entends-tu la voix de cette marchande qui vend à la criée? En guise de nous conduire à la mort, Elle nous offre un visage prématurément ridé. Je suis à la recherche d'un nouveau pâturage Où je trouverai la paix abdominale. J'en ai marre d'écouter mon ventre gronder des orages. Les mots de la faim. Guyveco