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Messages

Affichage des messages du juillet, 2020

Ne m'aime pas

    Je ne vais pas te laisser m'aimer et puis pourquoi m'aimer d'ailleurs? Je ne suis pas une belle personne encore moins quelqu'un de bien. Je suis un vagabond, une feuille sèche que le vent avec son souffle fait danser et tourner par ci, par là comme bon lui semble. Dans un de mes poèmes, j'ai brassé des mots fabuleux pour ainsi traduire ma préférence en disant : je préfère seul affronter la vie cruelle dans les ruelles bordelliques et baiser toutes les lunes s'exhibant nues à ma belle étoile que de me laisser prendre dans la vague, la fameuse vague de l'amour.                Je te pose encore la question, pourquoi m'aimer ? Ne me dis pas que le coeur devient moins lourd quand on est en amour comme dit la chanson. Tu sais quoi? Le contraste n'échappe pas pourtant à l'évidence, l'amour est plutôt une charge trop lourde pour le coeur. Moi, je suis allé dans le même sens en me forgeant un coeur de pierre pareil à celui de la mort. C...

Je l'aime

Je l'aime, oui je l'aime à en crever comme des pois qui bouillent. Pour moi, l'envie d'aimer marche de pair avec la chaleur (tu le savais ça?), celui qui aime a toujours chaud comme s'il avait fondu le soleil sur sa peau, son corps, son âme ainsi que son esprit sont en sueur et dégoulinent l'amour. Georges Castera avait fait lui-même le constat, et l'illustre dans une phrase aussi magique qu'elle soit "aime-moi comme une maison qui brûle". N'est-ce pas la plus belle demande qu'on puisse adresser à une personne ? La demander de t'aimer tout en précisant comment tu aurais aimé être aimé.     En outre, je songe à ne jamais dire je vais t'aimer et la raison est simple. Je vois dans cette expression toute une promesse d'amour qui ne tiendra peut-être pas, une façon de dire que je suis sur la route qui mène à ton être aimable mais qu'est-ce qui dit qu'on y arrivera. Je vais t'aimer prend trop de temps pour s'éclore...

Bonjour à l'amour

Je dis bonjour  Au soleil courtois Au matin merveilleux  A l'air que je respire  Au coeur qui bat Au jour qui ne voit jamais la nuit. Bonjour  A ta tête fourmilière  Bonjour  Au jour qui t'a gratté la main A l'instant même que j'ai senti venir le temps de t'aimer. Je t'aime à l'image d'un sentiment Doublé par le mystère de la vérité  Quand je sais trop comment t'aimer  Sans connaître pourquoi. Il y a ton sourire qui me tend la main Quand je lâche prise. Il y a aussi ta beauté tamisée en prose Dans mon esprit ouvert sur un monde incompris. J'aimerais tant goûter au fruit de ta bouche dégustable. John Guyve François(Guyveco) fjohnguyve@gmail.com