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Le bonheur est dans la lenteur

  

Tout d'abord, avant de commencer ce texte mes amis, je dois saluer Christelle Stram', j'espère que c'est son vrai nom, je l'ai rencontré sur facebook très récemment et on a un tout petit peu discuter là-dessus. C'est à elle que revient le titre du texte d'aujourd'hui. Je pense que cela l'aidera pour son nouveau projet. Je dédie ces reflexions à toi Christelle. Je vais parler en ton nom. Tu me suis?

   Nul n'est sans savoir que nous vivons  dans un monde tourné vers les nouvelles technologies de l'information et de la communication où tout bouge rapidement et où on respire la versatilité à chaque bouffée d'air, et la nouveauté nous passe le bonjour et nous fait son plus beau sourire pendant que l'homme ne peut que lui faire la réciprocité que par un sourire(un sourire se répond que par un sourire, c'est ce que j'ai appris aujourd'hui). On est dans le rapide et il me semble que l'air nous va bien, on s'y installe parce qu'on est à notre aise. 

   "Qui va lentement arrive sûrement" ce vieux adage n'est plus de mise de nos jours parce que tout simplement celui qui va lentement n'arrivera jamais. On roule à 400 km/h, on affole les compteurs. On ne cultive plus ce qu'on appelle le fruit de la patience, on devient paresseux et on tombe fort souvent dans la facilité même dans un monde assez exigeant que le nôtre. L'effort ne fait plus des forts à ce qu'il parait en moins d'une heure mon texte aura 1 millions de vues. Que c'est facile !

   Qui ne sait pas que maintenant le fast food est fortement déconseillé pour ses qualités à faire grandir le taux d'obésité dans le monde et que le mouvement qu'on devrait populariser est le slow food. Soyons un peu tortue, cela nous coûtera vraiment rien. Car alors, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Il me semble qu'on était parti en retard, et on ne veut plus marcher mais courir sans arrêt, le monde devient un Usain Bolt qui ne se sent 
mais essoufflé dans une course où il y a que lui seul.

   
   Est-ce pour notre bien-être tout ça? Quelles seront les conséquences à l'avenir? Cela importe peu vu que le futur se trouve dans le présent qui n'est pas si rassurant que cela(the future is now). Je me demande si on ne recourt pas à notre perte. Pourra-t-on toujours rouler aussi vite? Arrivera-t-il un jour où on va retrograder de vitesse pour fixer le levier de la voiture sur neutre? Que l'on veuille ou non, un jour, le moteur sera chauffé et il va falloir le laisser se refroidir pour tout rebalancer. Serions-nous prêt à faire un retour à l'état de nature, je ne crois pas qu'on se soucie assez de notre bonheur pour faire un tel choix même moi d'ailleurs, je ne crois pas être encore prêt mais cela ne m'empêche pas de l'admettre. Pour répéter les mots de Chris qui va vous annoncer les questions qui vont suivre et que vous devriez vous poser: Le monde court après quoi? Pourquoi n'arrête-t-il pas de courir? Que cherchons-nous? Avons-nous un plan? 


   J'ai commencé ma lenteur à partire de ce texte parce que j'ai pris 10 secondes pour écrire chaque lettre, vous pouvez en déduire le calcul. Les chrétiens savent que Dieu est lent à la colère(soyez les pionniers) Créons un peu de bonheur pour tout le monde dans la lenteur parce que même l'amour devient un TGV, on s''aime ce matin et on se quitte ce soir. Vive la lenteur! Vive le bonheur! 


John Guyve François 
fjohnguyve@gmail.com 

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