Je dédie ce texte à mon amie Sophie(ce n'est pas ma collboratrice, celle que vous connaissez) si je peux le dire comme cela.
Je ne sais plus combien de bouteille de bières que j'ai avalé pour atténuer cette mélancolie, cette soif d'amour qui me rend esclave d'un je t'aime qui ne sort jamais de leur bouche horizontale. Je suis un homme mal aimé et maltraité par les femmes, par ces êtres magnifiques que j'ai pourtant tout donné mais de qui j'ai reçu si peu. On veut me consoler en disant qu'il y a celles qui donnent peu mais qui donnent tout.
Pour avoir le mal courage de vous avouer mon état d'âme, il fallait bien me sombrer dans l'alcool, cet ami qui est souvent là quand on besoin de lui et qui nous fait dire des trucs qu'on ne dirait jamais avec la tête claire.
Très récemment, j'ai connu une femme, celle qui est arrivé à me dépuceler et pourtant, je ne l'ai point aimé jusqu'à ce jour. C'était comme essayer d'allumer un briquet qui ne contient un zing de gaz butane à l'intérieur, mon réservoir d'amour était à sec, elle est venue au mauvais moment. Et à chaque fois qu'on tournait le briquet cela faisait une étincelle et s'éteignait rapidement jusqu'à ce que le contenant soit vraiment vide, il n'y avait jamais eu de feu mais des étincelles qui ont quand-même impressionné nos yeux. J'étais content parce que j'ai pu découvrir la bouche verticale de la femme, mon sexe a pu connaître la noirceur mais j'étais tout aussi malheureux quand elle me demandait si je l'aimais et que je le répondais oui pour la mentir, et que parfois je change de sujet pour éviter de dire la vérité.
J'avais fait du mal à celle qui ne la méritait pas, tout cela pour vous dire qu'il n'y a eu qu'un feu de paille entre nous. Elle voulait tout me donner mais mes yeux ne voyaient pas assez clair pour la voir. J'ai remis à l'amour la monnaie de sa pièce sans le vouloir mais je ne suis pas fier de ce que j'ai fait et j'espère que l'amour me pardonnera pour ce mauvais accueil en choisissant de ne pas être la victime sur ce coup là.
Sur une lune baignant dans son ciel bleu rempli d'étoiles, je pleurais et cela avait percé le coeur du ciel qui m'imitait par la pluie. Sur mon visage déverse une chute d'eau qui ne cesse de jaillir pour me noyer. Je pleure aujourd'hui mon quotidien malheureux qui ne touche pas à sa fin et pour une fois je crois que je hais l'amour.
John Guyve François
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