Je suis vraiment dans la tristesse, cette tristesse sans cause apparente, je suis dans mon assiette de spleen:
<<Je ne sais pas pourquoi je suis triste ce soir. Revient-il dans mon coeur un ancien désespoir? (Charles Moravia)>>.
Je me ballade un peu, je sors pour prendre de l'air. Je marche lentement, j'essaie de garder l'esprit ouvert. Je regardais la lune avec son dos bossu entourée d'étoiles qui l'admire.
Pour une fois, je n'avais pas le contrĂŽle sur moi-mĂȘme. je marchais dans la nuit effrayante, tout en ignorant l'heure qu'il faisait. Je risquais de croiser maĂźtre minuit mais je n'ai pas peur du diable. Mon pĂšre m'a appris des mots de passe pouvant chasser les mauvais esprits, le petit nĂšgre venu de province n'est jamais simple. Ce n'Ă©tait pas mon cerveau qui me menait et ni l'alcool de par mon habitude. J'arrivais au bord de la mer, je prenais mon petit bateau et je dirigais ma voile vers l'inconnu. J'Ă©tais sans boussole. Je me dĂ©gourdisssais les mains dans cet exercice de ramage. Mes idĂ©es vagabondes Ă©taient en Ă©galitĂ© avec mon ĂȘtre qui voulait se transposer dans la joie pour intĂ©grer l'ensemble solution pour lequel la Paix doit revenir comme l'eau qui retourne Ă sa source, je ressentais que ma paix se trouvait lĂ -bas.
Je n'avais pas soif et mĂȘme pas faim, je naviguais sur les vagues de ce pays perdu mais ma tĂȘte me disait aucun voyage n'est trop long tant qu'on ne trouve ce qu'on cherche. J'essayais en outre de percer l'horizon pendant que je m'aperçois que le petit bateau a touchĂ© terre. C'Ă©tait dĂ©jĂ l'aube du jour.
Mes pieds posés sur cette rive ondulée
Et c'est toi qui arrive
Pour venir me contrer
HabillĂ©e en vĂȘtements blancs
Qui est sensible au vent.
Tu m'as embrassé et serré dans tes bras.
Avec toi, je prends mon envol
On est devenu une feuille sĂšche
Portée par le vent.
Je flottais avec toi dans le ciel bleu et c'est lĂ que j'ai compris que "J'ĂTAIS UNE ĂQUATION AU BRAS D'UNE INCONNUE" comme l'a dit Leo FERRĂ. Elle a pris le contrĂŽle pour m'amener sur son Ăźle, elle a senti ma tristesse. Je t'aimerai pour la vie MATHĂMATIQUES, toi qui fond ma tristesse. Tu es force dans ma faiblesse, Tu m'empares de joie. Je travaille les mathĂ©matiques dix fois plus quand je suis triste.
A Sophie.
Guyveco.
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