J'étais en visite en France, en mode touriste vert pour découvrir la nature. Je suis écolo. Je séjournais dans une auberge non loin de Paris, j'étais venu pour visiter les châteaux de la Loire, la Loire qui est le plus grand fleuve de France, je voulais aussi rencontrer la femme militante qui grâce à elle, la Loire est resté un patrimoine sain, un fleuve naturel sans barrage, je veux parler de Christine Jean.
Je suis allé visiter le Mont Blanc, là où la neige fait son humble demeure éternel, j'avais froid jusqu'aux os et j'avais peur d'escalader la montagne et aussi qu'il se produise une avalanche, j'avais fini par décider de visiter en hélicoptère. J'allais de visite en visite et avant de m'en aller à la veille de mon voyage pour retourner en Haïti, je suis allé me promener en ville pour visiter la tour Eiffel et voilà je les ai vus :
Ils dansaient, il y avait de la bonne musique, je les voyaient qui executaient les pas avec précision, avec une dehanchement soignée, avec une de ces souplesses. Ils avaient une façon de se toucher, ils faisaient à eux deux exploser l'extraordinaire. A un moment donné, j'ai eu l'impression que c'était la musique qui les suivaient comme s'ils étaient en quadrature avance ou en avance sur leur temps.
Avec une âme ravie baignant dans la beatitude touchant l'extase, ils avaient les dents dehors. J'ai pris tout mon temps pour contempler ce merveille qui eveille mes sens, ils se regardaient dans les yeux avec une profondeur que moi même je pensais qu'ils pouvaient se percer l'un et l'autre et de là, je pouvais lire la bonté sur leur visage, j'ai eu cette étrange envie de danser. J'étais au beau milieu de Paris et c'était au parc sur la glace que je les ai vus, j'avais froid depuis mes orteils jusqu'à mes dents qui tremblotaient. Dans cette grande froideur se trouvait un homme seul au coeur gelé et en les regardant danser, il arrêtait brusquement de neiger en moi et le soleil s'est levé sur mon âme fauchée.
J'étais toujours là à assister le spectacle qu'ils offraient et puis un temps après ils se sont échangés un baiser, j'ai vu le monde se figer, ces amoureux se sont perdus dans l'espace-temps et c'est comme s'ils dansaient seuls sur Mars. A présent, ils danseront toujours en moi ces deux jeunes gens, qui ont ressuscité l'envie d'aimer en moi. Je ne suis pas prêt d'oublier cela. Je rentre chez moi avec mon plus beau souvenir.
Merci mes yeux! Merci Paris!
Guyveco.
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