Le mois de décembre est proche. Je suis heureux jusqu'ici de voir arriver à grand pas la fin de l'année malgré l'insécurité, la dépréciation du dollar américain et les problèmes à moitié résolu qui se font la gueule sous nos yeux. Entre autres, une chanson laisse comprendre que les gens de la diaspora dorénavant se démerderont tout seul pour rentrer chez eux, une fois arrivés à l'aéroport; parce que les membres de leurs familles ou leurs amis ne viendront pas les chercher, ils n'auront pas d'autres choix que de prendre un taxi-moto.
Je suis sûr que l'accueil ne sera pas chaleureux pour 2021 ; on réfléchira deux fois avant de souhaiter les meilleurs voeux à l'autre, et les "bonnes années" se feront un peu rare. Par ailleurs, j'envie déjà tous les couples qui vont chanter vive le vent d'hiver pendant qu'ils se serviront de leurs corps pour se réchauffer pendant que moi, je devrais porter des vêtements qui sont loin d'être aussi bon conducteur de chaleur que le corps d'un être aimé.
Le soir du 24 décembre est réputé pour être bu à la dernière goutte, et moi, je ne possède pas encore cet art de boire les soirées. J'aurai le choix entre me mettre au lit de bonne heure et aller voir la rue dans son état festif en pensant à la vie que je me suis promis et pourquoi.
À vrai dire, il y a quand même le bon côté d'être célibataire durant cette fête. On a la chance de rejoindre les personnes intelligentes, parce qu'au fait, c'est une fête inventée dans le but d'appauvrir les imbéciles. Vous pouvez vous abstenir d'aller dans les bars et boire un coup de tristesse tous les soirs. Salut.
Joyeuse dépense à toutes et à tous. C'est bête de faire la fête en hiver.
John Guyve FRANÇOIS
fjohnguyve@gmail.com
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