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Le plaisir est jeune

 


De nouvelles couches de plaisir naissent sur la toile. Et le tableau gagne quand même son pari contre la beauté. Il pleut sur port-au-prince des canettes de bière, du vin bon marché, alors c'est un signal fort ; et il traduit que le sol se saoule pour qu'il soit léger sous nos pas alourdis par notre capacité de réapprendre à survivre.


  Par ailleurs, des envies de liberté mûrissent dans les esprits fêlés, par ce qui est à la mode. Pendant que je vois des murs en construction, ces murs qui veulent bloquer le regard des autres. Les idées se résument à dire qu'il est temps de vivre dans un monde séparé, sans river les yeux sur le voisin, en d'autres termes, que chaque bourrique braie dans son pâturage. Maintenant, peut-on réprimander l'humanité de toujours jouer au juge ?


  Je pense aux corps des jeunes filles mis à jour, à la tête du week-end qui invite le plaisir et toute sa bande à débarquer dans les bars sans bazar, les piscines surdosées de chlore et les hotels à plusieurs hibiscus.


  Ce n'est pas tout, je passe en revue le catalogue des nouvelles positions sexuelles qui n'attisent pas la flamme de l'amour. Mais définitivement, je passe à côté de mon texte initial. J'ai pourtant voulu offrir une parole si libre qu'elle porterait la page aux brises attachées dans le vent. Mais bon, je vous invite à découvrir le deuxième sens de "Kenbe prestige ou wo".


John Guyve François 

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