Passer au contenu principal

Protège-moi

 




J'articule ma pensée pour venir vers toi avec des mots justes. J'ai creusé dans ma maison et dans la tienne "un puits d'espoir". Il existe aucun chemin qui ne soit plus réconfortant que celui de l'espérance, Céline. Entre autres, il faut dire qu'aucun voyage n'est trop long tant que l'on trouve ce qu'on cherche. De toute façon, c'est le voyage qui est intéressant, et c'est en effet, l'aller au visage nu et le retour dans son allure d'une énigme à la Dany Laferrière qui ouvre une fenêtre sur le monde que je donne à voir. Cela, te plairait-il de partager un soleil chaque matin ? Cela, te plairait-il de boire du café avec moi à l'avenue du temps qui passe vite ?


Durant les jours à venir, je compte écrire une chronique sur la naissance du désir. N'est-ce pas intéressant ? Crois-moi sur parole Céline, je ne prends pas un langage faux. La nature désire autant que moi, que tu abuses de ma jeunesse. J'ai compris ton regard de l'autre soir, tu étais à deux doigts de perdre ta lucidité. Et quand je t'ai chuchoté à l'oreille, " rentre chez toi chérie", je t'ai vu marcher à l'intérieur d'un atelier de silence. Et tes yeux ont cherché le plafond pour contenir sa flamme. Ce soir-là, le ciel n'aura pas vu ton sourire se jeter sur mon épaule, lorsque tu m'as pris dans tes bras, au pas de la porte.

Je ne crois pas qu'il faut toujours battre le fer quand il est chaud parce que tout ce qui mérite d'être fait mérite d'être bien fait. De grâce, je t'en prie, ne me cueille pas d'aussi tôt. Ne me cueille pas de si bon matin. Je te promets qu'à 20 ans, mes yeux seront toujours aussi beaux. Je te promets qu'au creux de ma paume gésira encore ce rayon de miel. Je te promets que mon tuyau sera beaucoup mieux ajusté et qu'il gagnera en longueur comme en épaisseur. Je te promets aussi d'être élégant dans l'attente de t'offrir mon premier coup de rein, mon premier jet puissant, mon premier fou soupir (un homme ça chante aussi la langue du plaisir).

Ce n'est pas pour reprendre les idées que véhiculent cette jeunesse masculine trop à la mode que je prends cette décision. Cette jeunesse tente de révolutionner le monde. Elle préconise que les garçons ne sont plus des proies faciles. Dans cette situation Céline, je ne peux te demander de cultiver une terre de réjouissance, ou encore de déborder le récif de tes yeux mouillés. Il faudra suivre le mouvement des émotions en évitant d'aller s'enfoncer tout droit sur le mur de la modernité.

Je te demanderai chaque jour de me donner à écouter ta musique personnelle. Nous mangerons le goût du bien-dire, la poésie, les activités de pluie, le beau temps, et la juvénile gaieté. Je pense déjà ma chère Céline, au jour que tu souriras pour quelque chose que j'ignore. Je sais que le présent naîtra heureux lorsque j'irai à quelques centimètres au-dessous de ton beau nombril. J'ai un grand pré-sentiment que je te dirai, je t'aime au moment de mon orgasme. Bien avant que cela arrive, Céline, aujourd'hui, accueille ce je t'aime qui se parachute du haut de mes 18 ans pour atteindre le champ de ton oreille. Et puis autour de ces 2 ans, nous allons trouver l'occasion de donner une plus grande importance à la vie. Je promets d'établir un courant de baiser à haute intensité pour toutes les fois que tu voudras connecter ta bouche dans la mienne. Protège-moi Céline.


John Guyve François

Commentaires

Unknown a dit…
Intéressant, mon ami! Cultive bien la sève de ta plume et je suis que la moisson de lettres sera heureuse pour la Beauté comme ce jour où tu iras quelques centimètres en-dessous du nombril de Céline ! Loll
Guyveco a dit…
Merci frère.
Unknown a dit…
J'adore,j'aime la passion que tu mets dans ta plume bonne continuation mon frère...

Messages les plus consultés de ce blogue

Eddy Est Immortel

Du matin au soir La joie jouait dans ta cour Le bonheur, Pour le respect de la parole donnée  Se reposait dans tes éclats de rire En toute quiétude On refait ton chemin Avec nos bras Amas d'amour On reconstruit le rêve  Du demain des enfants Sans trembler devant le présent Avec la mesure de ton charme On appréhende la première goutte Des pluies abondantes Car C'est au mauvais temps Qu'il faudra semer Les bonnes graines d'humanité Ainsi va la vie Qui t'a reconnu "Immortel"   Guyveco

Sans Culotte

Tu es sans culotte ! Tu as toujours été considérée comme une Femme, une Femme fébrile qui se laisse tripoter par tous, il suffit d'un je t'aime à la con pour que tu laisses tomber ton fromage. On te promet toujours de belles choses, de beaux vêtements, des bijoux et tous les accessoires de beauté pour enfin que ton corps connaisse du vrai tissu qui l’embrasse, du bon parfum qui lui est aspergé et un bon bain qui le reverdisse de fraicheur. Mais ce que l'on fait toujours, c'est qu'on t'amène dans un magasin de vêtements pour femme et on te loue tout ce que tu veux, et toi tu penses qu'on te les a tous achetés, mais après quelques jours tu seras encore dénudée quand on viendra les réclamer.  Tu possèdes un grand appareil à deux tranches qui ne se trouve pas sous ta culotte depuis un certain temps. Il vogue en plein air, il erre dans les rues de Port-au-Prince, dans les quartiers populaires, les banlieues, les ghettos ainsi que les villes de provinces...

Une lettre à ma mère

Ce qu'il me faut maman, c'est un café. Une bonne tasse de café comme celle qui m'attend chaudement chaque dimanche matin, sous le ciel de lambi 3. Ce n'est pas quelque chose que je peux expliquer, mais l'homme que je suis devenu a besoin d'un généreux café prêt à lui offrir du temps. Du temps emballé dans un papier cadeau qui lui garantit une réflexion capable de pénétrer dans les allées des mots et des pensées. Ainsi, ce vrai café que tu aimes faire couler pour abreuver l'âme d'un fils ; je le sens toujours dans les phrases que j'aime maman.    Contrairement à Jean D'Amérique, le meilleur poète de sa génération, je n'aurai pas tout mon temps pour vieillir. J'essaie en ce moment de servir de cadre au poème pour croiser le regard des amours inévitables. Et sur mon coeur, je forme une stéréo au nom de l'espoir pour enfin moduler ma voix interne dans le mouvement des émotions. Je te lis le poème comme suit : 《 Libre aux arbres de danser...