J'entends ces voix qui résonnent Ces voix qui bourdonnent Ces voix qui insultent la vie Elles l'insultent d'un panier d'injures Elles emmerdent la vie Pour que la mort leur prennent d'assaut Je vois ces rêves qui sont empilés les uns sur les autres Ils sont étalés sur le comptoir poussiéreux du vraisemblable Attendant qu'on fasse le ménage Je vois ceux qui pédalent à grandes jambes pour garder l'équilibre Et je verrai encore ses rêves qui restent à s'éclore. On chante en chœur que l'espoir fait vivre Ah bon! Vers quelle heure! Tu as pourtant de l'espoir, mais dis-moi, vis-tu? Ne vois-tu donc pas que l'espoir tue Et des tas rêves se sont tus Dans les cimetières de nos villes Dans ces villes palpitantes qui ne sommeillent point Ces villes mal éclairées qui sombrent dans la noirceur J’arrête d’espérer. Oui, j'arrête de targuer la terre et le ciel Je diviserai mon cerveau en mi...
Sur ce blogue, le réel trouve son refuge pour traduire l'imaginaire à travers une littérature bien ordonnée. Sans oublier la chose poétique qui se régalera sur ces murs.