Passer au contenu principal

Je t'aime


Je t'aime


Je t’écris ces mots
Pour te dire
Tout ce que je n'ai pas su te dire
Même si parfois mes phrases sonnent faux
Ou que mes actes trahissent mon égo
A tous ces sentiments d'effroi
Pourtant, chargés de passion
Me donnant parfois l’impression
De vivre une vie pleine d’illusion
Sache que je t'aime
En prenant ma plume je t’écris
Pour te dire tout ce qui me semble enfoui
Que jamais je ne saurais décrire
Mais en me permettant de couler
Sur ta douce peau, comme une larme
Tu sauras les frissons de mon âme
Que je n'ai jamais su expliquer
Comme une pieuse s’attache à sa croix
C'est ainsi que je veux m’accrocher à toi
Je t’écris et te réécris en vain
Pour te dire que je t'aime
Et que c'est devenu un problème
Au final, je t’écris pour dire également
Que j'attends inlassablement
Une solution plus sucrée que le vin
Qui n'est autre que ton regard charmeur
Pour enfin apaiser ma folle ardeur
De ton sourire insatiable
Dont je rêve dans mes nuits infatigables
Tu t'es offert à moi en un dîner
Et je ne dis pas cela pour te badiner
Mais je prends l'usage de l'amour incommensurable
Que j’éprouve à ton égard inabordable
Pour te le confier

  Jess pour Guyveco
Elle est maîtresse de la poésie
Elle me dépasse.

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Eddy Est Immortel

Du matin au soir La joie jouait dans ta cour Le bonheur, Pour le respect de la parole donnée  Se reposait dans tes éclats de rire En toute quiétude On refait ton chemin Avec nos bras Amas d'amour On reconstruit le rêve  Du demain des enfants Sans trembler devant le présent Avec la mesure de ton charme On appréhende la première goutte Des pluies abondantes Car C'est au mauvais temps Qu'il faudra semer Les bonnes graines d'humanité Ainsi va la vie Qui t'a reconnu "Immortel"   Guyveco

Sans Culotte

Tu es sans culotte ! Tu as toujours été considérée comme une Femme, une Femme fébrile qui se laisse tripoter par tous, il suffit d'un je t'aime à la con pour que tu laisses tomber ton fromage. On te promet toujours de belles choses, de beaux vêtements, des bijoux et tous les accessoires de beauté pour enfin que ton corps connaisse du vrai tissu qui l’embrasse, du bon parfum qui lui est aspergé et un bon bain qui le reverdisse de fraicheur. Mais ce que l'on fait toujours, c'est qu'on t'amène dans un magasin de vêtements pour femme et on te loue tout ce que tu veux, et toi tu penses qu'on te les a tous achetés, mais après quelques jours tu seras encore dénudée quand on viendra les réclamer.  Tu possèdes un grand appareil à deux tranches qui ne se trouve pas sous ta culotte depuis un certain temps. Il vogue en plein air, il erre dans les rues de Port-au-Prince, dans les quartiers populaires, les banlieues, les ghettos ainsi que les villes de provinces...

Une lettre à ma mère

Ce qu'il me faut maman, c'est un café. Une bonne tasse de café comme celle qui m'attend chaudement chaque dimanche matin, sous le ciel de lambi 3. Ce n'est pas quelque chose que je peux expliquer, mais l'homme que je suis devenu a besoin d'un généreux café prêt à lui offrir du temps. Du temps emballé dans un papier cadeau qui lui garantit une réflexion capable de pénétrer dans les allées des mots et des pensées. Ainsi, ce vrai café que tu aimes faire couler pour abreuver l'âme d'un fils ; je le sens toujours dans les phrases que j'aime maman.    Contrairement à Jean D'Amérique, le meilleur poète de sa génération, je n'aurai pas tout mon temps pour vieillir. J'essaie en ce moment de servir de cadre au poème pour croiser le regard des amours inévitables. Et sur mon coeur, je forme une stéréo au nom de l'espoir pour enfin moduler ma voix interne dans le mouvement des émotions. Je te lis le poème comme suit : 《 Libre aux arbres de danser...