Parfois, je me demandais si je pouvais trouver une amitié juste avec un homme. Et un beau jour, la réponse m'est parvenue comme ce vent si doux qui caresse les feuilles d'un arbre très robuste. J'ai attendu cet amitié comme la nature en pleine obscurité qui attend le lever du jour et comme le sable qui admire la venue des vagues de la mer.
Une seule conversation, j'avais déjà compris que j’étais une ignorante de ce sentiment dont je ne connaissais point ses effets. J'ignorais ce que l'on pouvait ressentir en sa compagnie et c'est là que des manifestations ont été faites à travers tout mon corps dès que j'ai pu ressentir le flux de son agréable présence parcourir toutes les particules de ma maison-inné. J'ai vu l’innocence de ses yeux que pouvait avoir un enfant de 2 ans, il était si gentil qu'il a pu me déshabiller de toutes pensées intruses par son regard plein de sagesse et de tendresse. Pour la première fois, ma pensée était figée comme si le temps soudainement s’était arrêté autour de moi. Ce n’était pas une hallucination, c’était réel.
Il me plongeait dans un moment de silence que j'ai seulement vu son visage se transformer en une si fragile beauté, c’était son sourire qui, était d'une désirable envergure que mon cœur voudrait se rapprocher tactilement de lui. Que mes yeux voudrait affectivement le voir, que mes oreilles voudraient de façon gustative écouter sa mélodieuse voix. Ce phénomène si perçant désorientait tous mes sens. Il est à la commande de tout mon système nerveux, il m’a infecté de sa maladie et je subissais ses symptômes comme un virus. C’est juste le goût de l’amitié !
De: Stessy
A: John Guyve François (Guyveco)
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