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Ma muse est une Chef

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Saleté de CACHE-NEZ

  Photo de @noesphotpgraphy Saleté de cache-nez ! Pardonnez-moi bon Dieu de traiter le masque de saleté, parce que le porter ces temps-ci, fait partie des gestes barrières pour éviter la propagation de cette malpropreté de virus. Pardonnez-moi de prononcer les mots soi-disant non-catholiques.   C'est un samedi comme tous les autres, mon esprit tourne autour du soleil avec des idées qui se hâtent de se matérialiser. Je me suis rendu au supermarché "la province" sis à thor afin d'acheter une carte pour ma maman, car le lendemain c'était la fête des mères. La première surprise a été de croiser Suze, une belle demoiselle que j’ai connue chez les sœurs salésiennes et pour qui j’ai beaucoup d’affection. On a un peu discuté avant de quitter le magasin. Jusqu’ici j’ignorais le coup que manigançait le destin dans mon dos. N’est-ce pas toi qui es maitre du destin ? Je ne voudrais vous accuser faussement et prendre ton nom en vain ; attiser ta colère c’est la dernière ...

Tu ne me baiseras pas

  Un peu plutôt dans la journée, on était à la plage Céline et moi. Je n'ai point tenté de radiographier son corps dans l'eau. Je suis pudique. Elle le sait. J'aurais eu un sentiment de gêne à cause du regard des gens, remarquant que nous soyons restés collé-serré pendant trop longtemps, ils auraient vite compris que nous coïtons. Je suis un homme timide. Heureusement, je ne suis pas le seul à faire du sexe une affaire strictement intime. De toute façon, Céline portait un collant, il couvrait son sexe et il me serait difficile de porter mes doigts dans sa tirelire, sous ce collant. Je hais quand les femmes portent des collants.   Céline savait que je voulais me loger en elle. Elle avait accepté mon invitation d’aller à un hôtel après la plage. Une baise ne serait pas de refus pour clôturer cette journée de plaisir en beauté. J’étais heureux de briser ce long cycle d’abstinence qui avait trop duré. J’arrivais à ce motel au nom assez surprenant « zèklè », les gens qu...

Je n'aime que toi

  Je colmate des brèches au cœur de la beauté dans le seul but d'engager la poésie sur les chemins que j'emprunte jamais sans mon humanité. J'arrête de gratter la peau superficielle de l'avenir et de sentir l'odeur de la réalité pendant que je réconforte ma joie de vivre le moment présent. Aujourd'hui, je me jette à l'eau sans me demander si je sais nager. De toute façon, l'eau avait déjà coulé sur les ponts. Sinon, la résignation possède le grand savoir de construire des hommes. De brasse en brasse, je m'enfonce dans le grand fleuve. C'est ainsi que ce corps submergé resplendissant de fraîcheur espère avoisiner ta jeunesse.  Effectivement, tu as 16 ans, je n'ai pas le droit de goûter à ton innocence. Pourtant, ma voix s'est cordée à mes sincères sentiments. Oh Dieu ! Avec quelle bretelle devrais-je soutenir la langue pour le dire avec style ? Car ce n'est pas le dire qui importe, c'est la façon de le dire. Contre toute attente, a...

Une lettre à ma mère

Ce qu'il me faut maman, c'est un café. Une bonne tasse de café comme celle qui m'attend chaudement chaque dimanche matin, sous le ciel de lambi 3. Ce n'est pas quelque chose que je peux expliquer, mais l'homme que je suis devenu a besoin d'un généreux café prêt à lui offrir du temps. Du temps emballé dans un papier cadeau qui lui garantit une réflexion capable de pénétrer dans les allées des mots et des pensées. Ainsi, ce vrai café que tu aimes faire couler pour abreuver l'âme d'un fils ; je le sens toujours dans les phrases que j'aime maman.    Contrairement à Jean D'Amérique, le meilleur poète de sa génération, je n'aurai pas tout mon temps pour vieillir. J'essaie en ce moment de servir de cadre au poème pour croiser le regard des amours inévitables. Et sur mon coeur, je forme une stéréo au nom de l'espoir pour enfin moduler ma voix interne dans le mouvement des émotions. Je te lis le poème comme suit : 《 Libre aux arbres de danser...

Le charme de ce dimanche matin

Dimanche est le jour des mélodies joyeuses, le jour de la lumière, le jour des poulets frits. Pour rendre à ce jour ce qui lui est dû, je me rends la plupart du temps à lambi. C'est l'occasion pour moi d'aller boire du café chez ma maman. Quand cela m'est permis, j'apporte du pain que j'achète en chemin. Étant sur la route des railles, je dois seulement prendre une première camionnette qui me déposera au bord de l'eau et une deuxième camionnette pour lambi.    À 3 dimanches de célébrer la fête prochaine à savoir la fête des mères, ma pensée est femme. Vous savez ? Les simples choses prennent le plaisir de se pointer sans prévenir. C'est ainsi que les belles merveilles choisissent leurs élus. Qui est contre cela ? La vie adore imposer sa loi, on n'y peut rien et on finit par aimer le hasard de croiser le merveilleux.    Je les voyais lever leur main pour faire signe au chauffeur de s'arrêter. Les deux femmes montèrent la camionnette ; la plus jeun...

Le visage en fête

  Le beau temps a quitté les traces de son passage sur le corps du paysage. Et le monde déambule d'un pas fixe au sein de ce temps-là. Voilà, ses cheveux en filasse, ils sont mouillés. Quant à son corps, il renaît dans l'eau autant que la virginité de son regard.   La vie se visualise un avenir limpide sur son visage fricassé d'innocences. Il n'est jamais trop tard pour bien faire dit le vieux adage. Pas trop tard pour jouer la chance de sa vie sur un terrain inconnu. Dans cette situation, sa bouche sort de l'ombre pour se mettre sous sa lumière naturelle. Une bouche qui va très loin dans ses espoirs si bien qu'elle arrive à emprunter le goût de la séduction. Toutefois, j'ai l'impression que l'amour m'a caressé à distance. Et il faut aussi dire que mademoiselle maîtrise l'art de ne pas sourire à la caméra.  Description : Guyveco Modèle : Maevattitude