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Messages

La Plus Belle Plante De Mon Jardin

J'ai toujours voulu chanter pour toi avec ma voix de Rodrigue Milien. Mais la poésie a violé ma voix par le biais des mots. Que ces mots provoquent en toi un doux émoi : Tu es une belle plante Je me métamorphoserai en lumière Pour la grâce de ta photosynthèse Puisqu'à travers cette littérature désordonnée  Je cuisine mon écriture Pour que tu n'aies jamais faim de mots. Laisse-moi couler en toi Comme un liquide nourricier Ta sève brute et élaborée. Car, Je courrai plus vite que mon ombre Pour t’assister dans tes nuits sombres Et dans la fournaise de l'enfer Je t’apporterai un sorbet frais. Je me vois devenir une machine à coudre Être ce fil passé par le trou de ton aiguille Pour broder mon cœur à ta suture Sur un morceau de toile étoilée, Jolie créature. Texte dédié à mon amie Marie-France Sterline. Je te fais un bisou doux. John Guyve François(Guyveco) fjohnguyve@gmail.com 

L'union des têtes ensembles/pensantes

Nous vivons le bordel Nous maudissons la vie de nous être si cruelle Bien que nous nous pardonnons d'aimer la misère, De ne rien faire pour sortir de cette galère. En outre, ceux qui sont riches n'ont rien à foutre De nous, il font la belle gueule Ils tiennent le monopole de tout à eux seuls Pendant que nous mangeons la poussière. Les intellectuels font le turlututu Et tout ce qui va avec et surtout parlent très pointu Même s’il y en a beaucoup qui se démerdent Pour nous retirer dans l’océan de merde Par contre, il y en a d’autres qui se mettent à chier. J'ai vraiment ras le bol Que notre métropole soit sous contrôle Sommes-nous des enfants bâtards ? Le temps s'envole alors que nous siégeons dans le retard. Nous sommes un peuple fier Mais Fier de quoi ? D’être le premier peuple noir à s’être libéré ? Notre passé glorieux est bien derrière nous. Il faut vraiment choisir la suite de notre histoire. On s’adonne à ...

Quand je chante l'hymne de Syndia

J'ai appris à suivre le courant pour éviter la marée haute. J'ai appris à surfer sur les grandes vagues. De plus, j'ai appris à naviguer sans manivelle pour faire connaissance avec la douleur de ramer. J'ai aussi appris à me taire quand le secret d'aimer se tient dans les détails de ton visage pâle. J'ai connu le miel et le fiel mais je ne saurai jamais comment l'imaginaire a-t-il fait pour lier ma poésie à la tienne.     Je naviguais avec mon bateau au milieu de toute la sécrétion externe de ta plume qui vomit, alors que je veux jeter mon ancre à ta mer, nouvelle mère, pour m'accoster et toucher la rive.      Le gout de tes vers en prose aiguise mon sens. Ai-je bu un philtre magique? Qui sait? J'ai envie de passer outre de la littérature pour ouvrir mon large bec afin de t'introduire dans mon oraliture en empruntant le verbe de Jean D'Amérique. Le savoir m'a fait savoir bien que la trace de tes pas sont enfouies dans le sable mou...

L'imaginaire

                                             L’imaginaire                                                          L’imagination a créé ce monde, elle est au cœur de l’univers, c'est la magie vivifiante de ce globe de terre qui tourne sur lui-même. On vit de l’imaginaire, elle nous nourrit de pluie d’étoiles et d’astéroïdes géantes. Moi, je ne me souviens plus quel jour ou quelle heure j'ai décidé de faire d'elle un lieu palpable, muni d'une variété de représentations du firmament, des eaux plus bas que la terre et de l’atmosphère humaine. L’imagination vient de partout, elle nous inonde en gagnant nos villes pour trouver ses différents messagers. Elle nous apprend à jongler avec le langage des humains, elle a déjà fait d...

Lanmou m an kreyòl ak franse pou Gessica Geneus

                                                            Lanmou m tanmen pou ou depi fim barikad la, mwen te wè nan je w yon moun ki gen rèv e ki vle ale lwen, mwen te rive dekouvri pèsonalite w nan fim ou jwe yo. Mwen te toujou panse ou se yon moun ekstraòdinè. Kòm fò w te yon vedèt pou m te konnen w menm sispèk ou se yon bèl nanm mwen t ap toujou damou menm si  te jis Gessica Geneus san okenn lòt deskripsyon ak lòt gwo tonton kalikatif.     Yon jou, nan televizyon an je m kwaze pa w. Mwen te vle kwè  je w te syèl paske zetwal te rive abite nan yo, li t ap klere, chak fwa mwen t ap gade w ou t ap rale m vin jwenn ou men chak tan mwen te panse m pi pre men poutan mwfn te pi lwen. Mwen te remèsye syèl ak latè jou sila kote se pa t dèyè yon bout vit mwen t ap gade w. Jou mwen te kontre w bab pou bab, nou...

Et si les Femmes n'avaient pas de vagin !

                                                            Être un homme féministe/humaniste n'est pas chose facile et pourtant je me bats comme fer pour en devenir un digne de ce nom autant dans les actions posées que dans la pensée. Par-dessus tout, je suis convaincu que je n'exercerai aucune forme de violence sur une femme et quand j'aurai ma famille, je partagerai avec mon épouse les tâches ménagères, je donnerai un coup de main pour préparer la nourriture, je m’occuperai des enfants à la mesure du possible…. Mais, le problème n'est pas là, il est encore beaucoup plus loin et plus poussé.   Je mène une lutte acharnée contre moi-même. J’aimerais  arrêter de viser le triangle renversé qui se cache sous leurs jeans serrés, leurs jupes fessières et de plus, m’abstenir avec ces propos que je lance souvent comme «  ...

Team Puceau ou frères de coeur

                                                                                               Kerven Cantave, Jerry Dubréus , Rodolson Jeanty, Jean Patrice Holly et John Guyve François sont comme les pions d'un échiquier automatique parfois ils attaquent à tour de rôle, mais fort souvent ils le font ensemble.  Ils se transforment en un pentagone, ils sont 5 à pouvoir tout faire. Ils sont de caractères bien différents et pourtant ils font de l'athlétisme en équipe dans la boue marécageuse de la vie comme s'ils couraient sur une plaine en terre battue. Pendant que la vie entrainent le commun des mortels à monter le ciel par dos, eux-mêmes, ils font la course en donnant dos à la ligne d'arrivée sans s'inquiéter des embûches. On dirait des fil...