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Messages

Noël à Paris

J'étais en visite en France, en mode touriste vert pour découvrir la nature. Je suis écolo. Je séjournais dans une auberge non loin de Paris, j'étais venu pour visiter les châteaux de la Loire, la Loire qui est le plus grand fleuve de France, je voulais aussi rencontrer la femme militante qui grâce à elle, la Loire est resté un patrimoine sain, un fleuve naturel sans barrage, je veux parler de Christine Jean.     Je suis allé visiter le Mont Blanc, là où la neige fait son humble demeure éternel, j'avais froid jusqu'aux os et j'avais peur d'escalader la montagne et aussi qu'il se produise une avalanche, j'avais fini par décider de visiter en hélicoptère. J'allais de visite en visite et avant de m'en aller à la veille de mon voyage pour retourner en Haïti, je suis allé me promener en ville pour visiter la tour Eiffel et voilà je les ai vus :    Ils dansaient, il y avait de la bonne musique, je les voyaient qui executaient les pas avec pré...

I 💓 Maths √16 Ever

                      Je suis vraiment dans la tristesse, cette tristesse sans cause apparente, je suis dans mon assiette de spleen:    <<Je ne sais pas pourquoi je suis triste ce soir.  Revient-il dans mon coeur un ancien désespoir? (Charles Moravia)>>.    Je me ballade un peu, je sors pour prendre de l'air. Je marche lentement, j'essaie de garder l'esprit ouvert. Je regardais la lune avec son dos bossu entourée d'étoiles qui l'admire.    Pour une fois, je n'avais pas le contrôle sur moi-même. je marchais dans la nuit effrayante, tout en ignorant l'heure qu'il faisait. Je risquais de croiser maître minuit mais je n'ai pas peur du diable. Mon père m'a appris des mots de passe pouvant chasser les mauvais esprits, le petit nègre venu de province n'est jamais simple. Ce n'était pas mon cerveau qui me menait et ni l'alcool de par mon habitude. J'arrivais au bord de la mer, je pr...

Sans Culotte

Tu es sans culotte ! Tu as toujours été considérée comme une Femme, une Femme fébrile qui se laisse tripoter par tous, il suffit d'un je t'aime à la con pour que tu laisses tomber ton fromage. On te promet toujours de belles choses, de beaux vêtements, des bijoux et tous les accessoires de beauté pour enfin que ton corps connaisse du vrai tissu qui l’embrasse, du bon parfum qui lui est aspergé et un bon bain qui le reverdisse de fraicheur. Mais ce que l'on fait toujours, c'est qu'on t'amène dans un magasin de vêtements pour femme et on te loue tout ce que tu veux, et toi tu penses qu'on te les a tous achetés, mais après quelques jours tu seras encore dénudée quand on viendra les réclamer.  Tu possèdes un grand appareil à deux tranches qui ne se trouve pas sous ta culotte depuis un certain temps. Il vogue en plein air, il erre dans les rues de Port-au-Prince, dans les quartiers populaires, les banlieues, les ghettos ainsi que les villes de provinces...

Le Sida m'écope d'un carton jaune

Elle est venue chez moi, ma mère n'était pas là. J'étais tout seul à la maison. Et elle est venue me voir. Je recois un texto, "je suis arrivé à la station de rivière froide, viens me chercher", j'étais tout excité. Je suis allé la retrouver et j'ai payé un taxi-moto pour l'amener chez moi. Le scénario débutait aussitôt que nous avions mis nos pieds sur terre. J'ai commencé à l'embrasser depuis le pas de la porte avant de sauter par deux les escaliers en enlevant nos vêtements l'un après l'autre qui sont des indices, des points de repères. La tension commençait à monter, cette fille que j'ai connu récemment me fait voir déjà de toutes les couleurs, elle fait l'amour comme une déesse, je me laisse aller.     Je ne sais dans quel numéro du film La Matrix qu'il y avait un petit vieux qui possédait beaucoup de clés pouvant ouvrir n'importe quoi. J'étais ce genre de gars sans me vanter, j'avais les clés pour faire d...

Nous Sommes Des Pois Qui Bouillent

Nous sommes des pois dans l'eau, nous sommes dans le bain et nous prenons du plaisir pendant qu'il est encore tôt. Étant mis sur le feu, nous faisons notre petit bouillon à l'intérieur du chaudron. L'eau commence à augmenter de température, elle passe de 10°c à 15°c, de 20°c à 30°c....     Pour bien dire, il y a des pois qui restent au dessus de l'eau(les riches) comme pour montrer qu'ils sont différents, faisant du même coup plaisir à Archimède. Arrivée à 100°c, c'est là que la vie devient en ébullition. Nous entamons avec les prières (l'évaporation), il y a celles qui sont bloquées par la couverture et celles qui sont malines et finissent à se faufiler dans les petites ouvertures.     Nous nous bousculons, nous nous battons et nous n'arrivons pas à nous entendre pendant que nous sommes sous un même feu ardent. Enfin, nous arrivons à crever sous l'action de la chaleur l'une après l'autre, du plus robuste au moins robuste sur cette te...

Ayibobo

Ayibobo   Mwen santi m ayibobo Lè m ap manje yon bobori Nan Ayiti chéri Lè m nan paradiw m ap bobo. Ayiti ayibobo, ou se yon kado Peyi anakawona, peyi kawonabo Zile sila se yon flanbo K'ap naje, tenyen anba flo. Ayiti ayibobo, se yon kout tanbou Se yon lanbi makonnen Se yon son bambou Ki rive jous nan ginen. Ayiti ayibobo, se kiskeya boyo Se yon konbit ougan, manbo K'ap rele sa nou pa wè yo K'ap rele ibolele, nou se ibo. Ayibobo pou Guyveco.

Imamoulèlè(oh)

Mwen rele Imamoulèlè(oh), koman nou ye? On a saigné notre plaie qui pue, cette plaie qui fait le bonheur des mouches, des bestioles de toutes plumes et de toutes plumages. Alors Haiti est une deveine cordée, un coup de corde au bas du ventre, une poussée d'enfant d'une mère dans la plus abjecte souffrance.    Port-au-Prince est sur la rive d'une plaie qui souvent bénéficie des premières croûtes d'une blessure non-cicatrisante, un Port-au-Prince qui souffre sous ses racines fortes, profondes et nombreuses logant la capitale de ces immigrants qui reviennent des villes de provinces là où leur nombril sont plantés, ils sont souvent partis en laissant une partie d'eux dans ce lointain pour aller retrouver l'endroit où la vie sommeille et dort très dure ne réagissant même pas à la piqûre d'une épingle. Il y a les purges de la malingre qui ne trouve pas curage devant le courage d'un peuple qui veut vivre, qui est fouetté dans ses plaies encore plus fort. Ic...