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Messages

Il faut venir FOLLOW CANTAVE.K

J'ai fait la connaissance de Cantave Kerven en classe de seconde au collège mixte Eddy Pascal. À l'époque, il n'était pas un ami, seulement une connaissance, un camarade comme les autres. J'étais loin d'imaginer que ce type deviendra mon ami, j'étais du genre à ne pas me mêler aux mauvaises graines et je pensais que la performance et l'intelligence jouaient toujours dans la même équipe, je me suis trompé grandement.   C'est après la philo qu'on finira par se connecter à l'aide d'une organisation de jeune qu'on avait créé depuis le collège et qu'il rejoindra. Moi, je l'ai toujours connu comme un bosseur, un fonceur, mais par dessus-tout ; ce qui fait son charme, c'est son côté tripant, et la façon dont il peut s'ériger en roi de la rigolade quand il est dans une pièce avec des gens. Mais il ignorait qu'il pouvait bâtir son avenir sur cette qualité et du même coup, faire la fierté de sa famille, ses proches et amis(es). ...

Je déteste les concours de beauté

  Un concours de beauté, c'est quoi ? En fait, Wikipédia le définit comme un concours dans lequel les participantes – ou plus rarement les participants – doivent répondre à certains critères esthétiques. Ah bon ! C'est sûr que les hommes et les femmes ne sont pas prêts de mourir moins con.   J'essaie de quintessencier mes idées dans une salle interrogatoire afin de dénicher quelques réponses persuasives sur ce qui fait la beauté d'une femme et ce qui rend celle-ci belle, ou encore, ce qui porterait une autre à posséder une plus grande gamme de beauté.      La beauté est peut-être coriace quand il s'agit de lui trouver une définition. La raison est simple pourtant, le mot est tellement perceptible par l'esprit humain si bien que son sens n'ait guère besoin d'être explicité par d'autres mots afin de poindre sa clarté. Ce qui importe, c'est l'image qui survient à l'esprit de celui ou celle faisant allusion à la beauté.    Je veux me mouil...

Le plaisir est jeune

  De nouvelles couches de plaisir naissent sur la toile. Et le tableau gagne quand même son pari contre la beauté. Il pleut sur port-au-prince des canettes de bière, du vin bon marché, alors c'est un signal fort ; et il traduit que le sol se saoule pour qu'il soit léger sous nos pas alourdis par notre capacité de réapprendre à survivre.   Par ailleurs, des envies de liberté mûrissent dans les esprits fêlés, par ce qui est à la mode. Pendant que je vois des murs en construction, ces murs qui veulent bloquer le regard des autres. Les idées se résument à dire qu'il est temps de vivre dans un monde séparé, sans river les yeux sur le voisin, en d'autres termes, que chaque bourrique braie dans son pâturage. Maintenant, peut-on réprimander l'humanité de toujours jouer au juge ?   Je pense aux corps des jeunes filles mis à jour, à la tête du week-end qui invite le plaisir et toute sa bande à débarquer dans les bars sans bazar, les piscines surdosées de chlore et les hotel...

C'est bête de faire la fête

 Le mois de décembre est proche. Je suis heureux jusqu'ici de voir arriver à grand pas la fin de l'année malgré l'insécurité, la dépréciation du dollar américain et les problèmes à moitié résolu qui se font la gueule sous nos yeux. Entre autres, une chanson laisse comprendre que les gens de la diaspora dorénavant se démerderont tout seul pour rentrer chez eux, une fois arrivés à l'aéroport; parce que les membres de leurs familles ou leurs amis ne viendront pas les chercher, ils n'auront pas d'autres choix que de prendre un taxi-moto.   Je suis sûr que l'accueil ne sera pas chaleureux pour 2021 ; on réfléchira deux fois avant de souhaiter les meilleurs voeux à l'autre, et les "bonnes années" se feront un peu rare. Par ailleurs, j'envie déjà tous les couples qui vont chanter vive le vent d'hiver pendant qu'ils se serviront de leurs corps pour se réchauffer pendant que moi, je devrais porter des vêtements qui sont loin d'être aussi...

Le taxi moto sur le boulevard des risques

   Il est 10 heures du matin et à l'avenue charles Sumner, les véhicules se font rare. Janvier Jean Rigo est planté sur le trottoir, à l'abris du soleil, non loin de sa moto. Sur sa tête, il porte un casque de couleur flamboyante, une lunette de soleil à ses yeux, une chemise parsemée de fleurs et un pantalon bleu habillant son corps.     Janvier Jean Rigo attend un client, sa moto noire est parqué à quelques mètres du ministère des affaires sociales et du travail. Il a 31 ans, il vit avec ses parents et c'est peu après le tremblement de terre qu'il s'est lancé dans le taxi-moto afin de gagner sa vie. Selon lui, ce secteur d'activité comme pour beaucoup d'autres comporte de nombreux risques mais il faut s'y faire pour ainsi tourner le dos aux inquiétudes.     Pour le conducteur de moto qu'il est, l'éveil de tous ses sens est indispensable et son casque qui laisse entrevoir ses oreilles lui donne un avantage auditif important pouvant l'aider à...

Ne m'aime pas

    Je ne vais pas te laisser m'aimer et puis pourquoi m'aimer d'ailleurs? Je ne suis pas une belle personne encore moins quelqu'un de bien. Je suis un vagabond, une feuille sèche que le vent avec son souffle fait danser et tourner par ci, par là comme bon lui semble. Dans un de mes poèmes, j'ai brassé des mots fabuleux pour ainsi traduire ma préférence en disant : je préfère seul affronter la vie cruelle dans les ruelles bordelliques et baiser toutes les lunes s'exhibant nues à ma belle étoile que de me laisser prendre dans la vague, la fameuse vague de l'amour.                Je te pose encore la question, pourquoi m'aimer ? Ne me dis pas que le coeur devient moins lourd quand on est en amour comme dit la chanson. Tu sais quoi? Le contraste n'échappe pas pourtant à l'évidence, l'amour est plutôt une charge trop lourde pour le coeur. Moi, je suis allé dans le même sens en me forgeant un coeur de pierre pareil à celui de la mort. C...

Je l'aime

Je l'aime, oui je l'aime à en crever comme des pois qui bouillent. Pour moi, l'envie d'aimer marche de pair avec la chaleur (tu le savais ça?), celui qui aime a toujours chaud comme s'il avait fondu le soleil sur sa peau, son corps, son âme ainsi que son esprit sont en sueur et dégoulinent l'amour. Georges Castera avait fait lui-même le constat, et l'illustre dans une phrase aussi magique qu'elle soit "aime-moi comme une maison qui brûle". N'est-ce pas la plus belle demande qu'on puisse adresser à une personne ? La demander de t'aimer tout en précisant comment tu aurais aimé être aimé.     En outre, je songe à ne jamais dire je vais t'aimer et la raison est simple. Je vois dans cette expression toute une promesse d'amour qui ne tiendra peut-être pas, une façon de dire que je suis sur la route qui mène à ton être aimable mais qu'est-ce qui dit qu'on y arrivera. Je vais t'aimer prend trop de temps pour s'éclore...